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Conseils

TOUT SAVOIR


Gain d’espace, apport de lumière, économies d’énergie… Comme il est tentant d’aménager les combles d’une maison ! Pour que le projet soit une réussite, il est essentiel de définir clairement ses besoins avant d’engager des travaux qui peuvent s’avérer complexes et coûteux.

L’aménagement des combles est un marché en plein boom, en raison de la flambée des prix de l’immobilier bien sûr, mais aussi parce que cette solution d'agrandissement permet de conserver une maison à laquelle on reste attaché, tout en lui conférant un cachet supplémentaire. Selon le Code de la construction et de l’habitation qui définit les règles applicables aux constructions neuves, « la surface et le volume habitable d’un logement doivent être respectivement de 14 m2 et de 33 m3 par habitant », ce qui correspond à une hauteur moyenne de 2,35 m. La surface habitable correspond aux parties des combles dont la hauteur est supérieure à 1,80 m. Pour des raisons de confort d’usage, la moitié au moins de la surface habitable des pièces sous combles devrait avoir une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 m.

Si vous ne possédez pas cette hauteur suffisante, vous avez trois options : changer la charpente, rehausser les murs périphériques, à condition que la charpente soit formée de chevrons simples posés sur des pannes entre deux murs, ou abaisser le plancher des combles, si la hauteur sous plafond est suffisamment importante à l’étage du dessous. Dans tous les cas, la modification doit être confiée à une entreprise de charpente.





L’accès aux combles doit être aisé et sans danger. La réalisation d’un escalier nécessite la création d’une trémie (ouverture pratiquée dans le plancher). Dans le cas d’une charpente à fermettes, cette trémie doit être réalisée avec beaucoup de précautions par des entreprises spécialisées car il faut obligatoirement couper des éléments dont l’absence devra être compensée par le renforcement d’autres éléments.

En ce qui concerne l’escalier, on les classe généralement en trois grandes catégories. L’escalier droit ou à multi volées reste le plus pratique à utiliser. Il possède souvent des marches larges et un dégagement suffisant pour y manœuvrer des meubles. Seul inconvénient : sa trémie est importante et fait perdre de la surface. L’escalier hélicoïdal est à la fois esthétique et correspond à un faible encombrement, mais sa largeur empêche le passage de volumes importants, ce qui peut être très gênant si vous devez monter un lit, un canapé ou un gros meuble. Enfin l’échelle de meunier est attractive financièrement (moins de 1000 €), son encombrement est raisonnable, mais sa pente est généralement très raide. Cette solution est donc à privilégier si les combles sont peu utilisées. Vous avez maintenant toutes les cartes en mains pour être, une fois les travaux réalisés, parfaitement… comblés !





Placés juste sous le toit, les combles subissent d’importantes pertes de chaleur. D’où l’importance d’une bonne isolation. S’il s’agit de réaliser une zone de stockage d’objets, l’isolation peut être posée sur le sol ou fixée aux rampants de la toiture (partie montante inclinée des combles). En revanche, s’il s’agit de réaliser des pièces d’habitation, l’isolation des rampants s’impose. Celle-ci s’effectue soit par l’intérieur en fixant un isolant puis en le recouvrant de plaques de plâtre, soit par l’extérieur en fixant sur la charpente des panneaux d’isolant conçus pour recevoir la couverture. Cette dernière solution permet de conserver la charpente apparente dans le nouvel espace créé, mais nécessite de défaire la couverture existante avant de la remettre en place sur le support isolant.

En ce qui concerne les matériaux, la laine minérale (de verre, de roche) ou végétale, (chanvre…) est généralement conseillée car elle présente le meilleur rapport qualité/prix. Mais elle occupe beaucoup d'espace, ce qui peut s’avérer ennuyeux si le toit à une faible pente. Ainsi une hauteur de départ de 2m se transforme après la pose de l'isolation et de plaques de plâtre en une hauteur de 1,80 mètre environ. La laine se présente sous la forme de rouleaux de différentes épaisseurs et largeurs que l’on agrafe sur la sous toiture. On peut préférer la technique de l’embrochage des lés sur des supports métalliques visés sur chevrons. Cette technique présente l’intérêt de pouvoir recevoir des profilés qui maintiennent la laine et qui permettent de fixer aisément des plaques de plâtre destinées à obtenir une surface plane, prête à être peinte.

De nombreux fabricants proposent désormais des isolants minces, composés de bulles d’air, d’ouate, de mousse et enfermés entre deux films aluminium réfléchissants. Ils apportent les mêmes qualités isothermiques que les isolants en fibres, pour une épaisseur réduite de 10 à 20 fois. Ils permettent donc un gain de place important. Mais ils sont plus chers et plus difficiles à manier car ils ne doivent en aucun cas être percés lors de la pose des plaques de placoplâtre. La moindre erreur peut affecter la qualité de l'isolation tandis qu'une vis plantée dans la laine de verre ne fait aucun dégât.


Placés juste sous le toit, les combles subissent d’importantes pertes de chaleur. D’où l’importance d’une bonne isolation. S’il s’agit de réaliser une zone de stockage d’objets, l’isolation peut être posée sur le sol ou fixée aux rampants de la toiture (partie montante inclinée des combles). En revanche, s’il s’agit de réaliser des pièces d’habitation, l’isolation des rampants s’impose. Celle-ci s’effectue soit par l’intérieur en fixant un isolant puis en le recouvrant de plaques de plâtre, soit par l’extérieur en fixant sur la charpente des panneaux d’isolant conçus pour recevoir la couverture. Cette dernière solution permet de conserver la charpente apparente dans le nouvel espace créé, mais nécessite de défaire la couverture existante avant de la remettre en place sur le support isolant.

En ce qui concerne les matériaux, la laine minérale (de verre, de roche) ou végétale, (chanvre…) est généralement conseillée car elle présente le meilleur rapport qualité/prix. Mais elle occupe beaucoup d'espace, ce qui peut s’avérer ennuyeux si le toit à une faible pente. Ainsi une hauteur de départ de 2m se transforme après la pose de l'isolation et de plaques de plâtre en une hauteur de 1,80 mètre environ. La laine se présente sous la forme de rouleaux de différentes épaisseurs et largeurs que l’on agrafe sur la sous toiture. On peut préférer la technique de l’embrochage des lés sur des supports métalliques visés sur chevrons. Cette technique présente l’intérêt de pouvoir recevoir des profilés qui maintiennent la laine et qui permettent de fixer aisément des plaques de plâtre destinées à obtenir une surface plane, prête à être peinte.

De nombreux fabricants proposent désormais des isolants minces, composés de bulles d’air, d’ouate, de mousse et enfermés entre deux films aluminium réfléchissants. Ils apportent les mêmes qualités isothermiques que les isolants en fibres, pour une épaisseur réduite de 10 à 20 fois. Ils permettent donc un gain de place important. Mais ils sont plus chers et plus difficiles à manier car ils ne doivent en aucun cas être percés lors de la pose des plaques de placoplâtre. La moindre erreur peut affecter la qualité de l'isolation tandis qu'une vis plantée dans la laine de verre ne fait aucun dégât.


La transformation des combles conduit souvent à modifier l’aspect de la toiture du bâtiment (création de lucarnes ou de fenêtres de toit) et se traduit généralement par une augmentation de surface habitable. Selon que le bâtiment se trouve ou non dans un périmètre de protection de monument classé, la création d’une fenêtre de toit nécessite une déclaration de travaux ou l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France.

La construction d’une surface de plancher supérieure à 40m2 nécessite une autorisation administrative. L’autorisation de la copropriété est également nécessaire. Toutes ces démarches sont indispensables pour éviter des contentieux. Il convient donc de se renseigner auprès de la mairie et du syndic de copropriété.

Par ailleurs, le recours à un architecte est obligatoire si l’aménagement des combles conduit à ce que la surface habitable après travaux soit supérieure à 170m2. Ainsi, la création de 30m2 de surface habitable sous comble dans un bâtiment de 150m2 avant travaux nécessite le recours à un architecte. Il n’en serait pas de même si des travaux de même nature étaient réalisés dans un bâtiment de 110m2 car la surface utile totale serait dans ce cas de 140m2. Le recours à un architecte est fortement conseillé car celui-ci donne de précieux conseils. Il est à même de vérifier la faisabilité du projet et peut coordonner les travaux et l’intervention des différents corps de métiers.



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